Pourquoi se cantonner à faire le tour de France quandon peut faire le tour de l’asie en vélo !
c’est le défit de Pierre Martin, ingénieur, et Geneviève Dupont.
«On voulait au départ partir en voyage ensemble. Au début, nous devions partir pour un mois, puis ensuite entre six mois et un an. En cours de route, nous avons étiré notre voyage, notre budget nous le permettant», raconte Geneviève.
Geneviève et Pierre disposaient d’à peine 10 000 $ pour leur périple réalisé du 25 novembre 2008 au 9 novembre 2009. Le couple a fréquemment campé pour dormir, s’offrant à l’occasion de petits hôtels, bien loin des quatre étoiles. Souvent le couple se terrait dans un abri d’autobus ou encore dressait sa tente sur un terrain privé, près des habitants.
«Le but de notre voyage était de relier Bangkok à Hong Kong, mais on a plutôt démarré plus au nord, un détour de 1 000 km», note Pierre Martin.
Leur voyage a ainsi commencé dans le nord de la Thaïlande. Un bon départ, cependant. «C’était beau. Une belle introduction au cyclotourisme», commente Geneviève.
Le vélo a ensuite conduit les amoureux sur des routes du Cambodge, du Laos, du Viet Nam et de la Chine.
S’ils ont roulé sous la pluie pendant plusieurs jours, Geneviève et Pierre ont vécu également des jours de grandes chaleurs, la température affichant 45 degrés Celsius. «Ces jours-là, nous enfourchions nos vélos au lever du soleil jusqu’à midi environ. Nous devions arrêter, la chaleur se faisant trop intense», note Geneviève.
Pierre et Geneviève ont passé plus de temps en Chine, cinq mois, «pour être plus près des gens», disent-ils.
Un arrêt d’un mois dans une Université leur a permis de souffler un peu, leur procurant une pause tant physique que mentale. Et l’homme et la femme, venus du Québec, en ont profité pour apprendre le mandarin. «Une langue à quatre tons, c’est difficile à apprendre», constate Geneviève. Mais le couple a appris suffisamment (quelque 250 mots) pour converser, pour soutenir une discussion de deux heures.
«Il s’agit d’un échange culturel intéressant. Les gens s’intéressaient à nous, les étrangers, et se disaient surpris de voir que nous pouvions vivre avec peu de choses», observe Pierre.
«Le but de notre voyage, ajoute Geneviève, c’était d’observer les paysages, d’être près des gens, de découvrir leur manière de vivre.»
Au Viet Nam, au nord surtout, un méchant contraste attendait le couple de Québécois. La population ne s’est pas montrée tellement sympathique. On leur a craché dessus, lancé des roches. «C’était des gens pauvres manquant d’éducation», fait remarquer Pierre Martin.
Le couple n’a pas connu d’incident fâcheux, Geneviève ne brisant une roue de vélo qu’à la dernière journée du voyage. Les deux voyageurs n’ont fait face qu’à des «bris normaux», devant réparer une centaine de crevaisons.
voir l’intégralité de l’article sur lanouvelle