« Joignons nos efforts pour sauver le tigre sauvage. » Treize pays asiatiques réunis à Bangkok viennent de se fixer un objectif ambitieux : doubler la population de tigres sauvages vivant dans toute l’Asie du Sud-Est. La situation est, il est vrai, critique pour ne pas dire désespérée. La population de tigres vivant dans cette zone est estimée à 3.200 félins contre 20.000 dans les années 1980 et probablement 100.000 au début du siècle dernier. Les pays faisant partie de la Global Tiger Initiative envisagent de renforcer les mesures de protection qui devront être définitivement adoptées au sommet de Vladivostok en septembre.
Ce sommet, qui devrait être présidé par Vladimir Poutine, doit entre autres statuer sur un point très délicat : comment préserver l’habitat d’un animal très solitaire vivant sur des territoires étendus et résoudre les inévitables conflits avec les populations humaines partageant les mêmes espaces ? Selon les représentants du WWF, qui ont assisté aux négociations, il s’agit d’un petit espoir pour sauver une espèce menacée d‘extinction. Selon le WWF, deux menaces principales pèsent sur le tigre. D’abord la déforestation et la construction d’infrastructures comme les routes, qui empêchent les tigres de se déplacer librement. Ensuite le commerce d’organes de félins, qui encourage le braconnage.
La médecine chinoise, en pleine expansion, est, selon le WWF, « le facteur le plus menaçant pour la survie de l’espèce ». Cette pseudo-médecine, construite sur des croyances ancestrales, fait grand usage d’organes de tigre, dont le pénis auquel on prête des vertus médicinales ou aphrodisiaques.
Source: lesechos.fr
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